" La synthèse des arts plastiques (peinture, sculpture, architecture, urbanisme) est un fait accompli… Peinture et sculpture deviennent des termes anachroniques, il est plus juste de parler d’une plastique bi-, tri-, et multidimensionnelle. "
Vasarely, père de l’Op Art, a quelque chose de cellulaire. Ses œuvres sont cérébrales et ne doivent rien au hasard. Ce système repose sur une grille qui établit des relations modulaires entre les formes et les couleurs. Les motifs géométriques de Vasarely agissent inévitablement sur notre perception visuelle. Par ces successions de formes, c’est un sentiment d’énergie intense qui se dégage sur ces surfaces bidimensionnelles. Pour Vasarely, la géométrie est une composante interne de la nature elle-même, et c’est ainsi qu’il s’engage dans une recherche cinétique, en créant une illusion de mouvement avec des formes devant l’exprimer. Des lignes qui vibrent, en noir et blanc ou en couleur, le logo de Renault, de grandes compositions murales dans le hall de la gare Montparnasse à Paris ou encore des posters, des couvertures de livres, tout le monde a dans la tête un des motifs de cet artiste très populaire dans les années 1960 ou 1970.