" Ma peinture est venue de la maladie. J’ai quitté l’hôpital à travers ma peinture. Je souffrais dans mon corps et c’est parce que je fus capable de peindre que je pus me guérir. "

 

De nationalité américaine, Sam Francis a développé dans ses peintures une nouvelle esthétique de la couleur, une nouvelle conception de la toile, du geste de l’artiste, s’inscrivant ainsi dans les différents mouvements de son époque initiés et développés par des artistes tels, Rothko, Pollock, de Kooning, Kline. Sam Francis est au carrefour de l’abstraction américaine, du lyrisme, du tachisme, de l’impressionnisme et de certains courants de la pensée orientale. Son oeuvre raconte avant tout la lumière, celles qui se reflétait sur le plafond pendant sa convalescence à l’hôpital : une lumière dont il ne cessera de vouloir capter la chair. En supprimant les figures, Sam Francis supprime le fini pour ne conserver que l’infini. Ses œuvres ne sont alors que des morceaux d’infini qui, lui, se poursuit bien au delà de la toile.